Chapitre I: Introduction a la topographie
I. Terminologie
Topologie : c’est la science qui analyse les lois
générales de la formation du relief par les déformations lentes des aires
continentales atténués ultérieurement par les actions externes : érosion due à
la mer, au vent, à la glace, à l’eau et à la neige.
Géodésie : c’est la science qui étudie la forme de la
terre. Aussi elle regroupe l’ensemble des techniques ayant pour but
de déterminer les positions planimétriques et altimétriques d’un
certain nombre de points géodésiques et repères de nivellement.
Cartographie : c’est l’ensemble des techniques
intervenant à partir d’observations directes ou de l’exploitation d’un document
en vue d’élaborer des cartes, plans et autres moyens
d’expression.
Cartes et plans
Ø Cartes géographiques →
1/1 000 000 à 1/500 000
Ø Cartes topographiques à
petite échelle → 1/250 000 à 1/100 000
Ø Cartes topographiques à
moyenne échelle → 1/50 000, 1/25 000
,1/20 000
Ø Cartes topographiques à
grande échelle → 1/10 000
Ø Plan de lotissement,
d’occupation des sols, cadastre → 1/1000 , 1/2000
Ø Plan de corps de rue
(murs, égouts, trottoirs…) → 1/200 , 1/500
Ø Plan de maison → 1/50
Topométrie : du
grec topos signifiant le lieu et métrie signifiant l’opération de mesurer.
C’est l’ensemble des techniques permettant d’obtenir les
éléments métriques indispensables à la réalisation d'un plan. Ces éléments
nécessitent différentes mesures sur le terrain suivies de nombreux calculs,
schémas et croquis.
Topographie : association de topos et de graphein qui,
en grec, signifie décrire. C’est la science qui donne les moyens
de représentation graphique ou numérique d’une surface terrestre.
La nuance entre ces deux techniques réside dans le fait
qu’en topographie le terrain est représenté in situ alors qu’en topométrie
les calculs et reports sont des phases ultérieures au travail sur le site.
II. Les travaux topographiques
Le lever
Consiste à déterminer la position planimétrique et/ ou
altimétrique des différents objets d’origine naturelle ou artificielle existant
sur le terrain. Le levé, nom donné au document résultant d’un lever, est
destiné, éventuellement après traitement numérique, à l’établissement de plans
graphiques ou numériques : c’est la phase de report.
L’implantation
C’ est l’opération qui consiste à reporter sur le terrain,
suivant les indications d’un plan, la position de bâtiments, d’axes ou de
points isolés dans un but de construction ou de repérage.
Contrôle et suivi des ouvrages
II. Instruments et mesures topographiques
Chapitre 2:
Notions géodésiques de base
1) INTRODUCTION
Géodésie est la science qui étudie la forme de la terre. Aussi
elle regroupe l’ensemble des techniques ayant pour but de déterminer les
positions planimétriques et altimétriques d’un certain nombre de points
géodésiques et repères de nivellement.
un projet de construction nécessite le positionnement sur le
terrain des axes des travaux à réaliser ainsi que leur contrôle en cours
d’exécution. La construction à réaliser s’insérant généralement dans un
ensemble existant, il faut s’appuyer sur un canevas de points connus en système
général ou local. L’une des premières tâches à accomplir en début de chantier
consiste donc à disposer à proximité des repères planimétriques et
altimétriques durables et accessibles.
2) FORMES ET DIMENSIONS DE LA TERRE
Un méridien est l’intersection de la surface de
l’ellipsoïde avec un plan contenant l’axe des pôles : c’est une ellipse.
Un parallèle est l’intersection de la surface de l’ellipsoïde avec un plan perpendiculaire à
l’axe des pôles : c’est donc un cercle.
3) SYSTÈMES DE
COORDONNÉES
Coordonnées
géographiques
Longitude (l) : d’un lieu A est l’angle formé par le
méridien du lieu avec le méridien origine. Elle est comprise entre 0° et 180°
Est ou Ouest.
Latitude (j) : de A est l’angle j que fait la
verticale (na) de A avec le plan de l’équateur. Elle est comprise entre 0 à 90°
Nord ou Sud.
Hauteur ellipsoïdale (h)
Les coordonnées rectangulaires
En Topographie, la position
d’un point est déterminée par ses coordonnées rectangulaires X et Y Dans
le système suivant, les X et les Y sont respectivement croissants vers la
droite (Est) et vers le haut (nord) Ces coordonnées sont toujours
positives
4) Les
projections planes
Tous les systèmes de projection de la surface d’un
ellipsoïde sur un plan déforment les longueurs
Chapitre 3: Les Techniques du lever
Partie1: le lever altimétrique
I. Principe du nivellement direct
Le nivellement direct, appelé aussi nivellement géométrique,
consiste à déterminer la dénivelée DHAB entre deux points A et B à l’aide
d’un appareil : le niveau et d’une
échelle verticale appelée mire
II. nivellement direct par rayonnement
À partir d'une station, on détermine les altitudes des
différents points par rapport à un
repère connu R
II. nivellement direct par cheminement
Lorsque les points A et B sont situés de sorte qu’une seule
station du niveau ne suffit pas à déterminer leur dénivelée (éloignement,
masque, dénivelée trop importante, etc.), il faut décomposer la dénivelée
totale en dénivelées élémentaires à l’aide de points intermédiaires
Un nivellement par cheminement s’effectue par les opérations
suivantes :
• la mire étant sur le point origine A, l’opérateur stationne le
niveau en S1, de manière à ne pas dépasser la portée maximale de 60 m.
L’opérateur fait une lecture arrière, c’est-à-dire dans le sens de parcours
choisi, sur le point A, notée mar A ;
• le porte-mire se déplace
pour venir sur le premier point intermédiaire I1 le plus stable possible) et
dont il détermine l’éloignement en comptant lui-même le nombre de pas séparant
A de S1 afin de pouvoir reproduire ce nombre de pas de S1 à I1 ; toujours
stationné en S1, l’opérateur lit sur la mire la lecture avant sur Il notée mav
I1
• etc
II. nivellement direct par cheminement
Un cheminement encadré part d’un « point origine »
connu en altitude, passe par un certain nombre de points intermédiaires et se
referme sur un « point extrémité » différent du point d’origine et également
connu en altitude. Le cheminement de la figure 16 est encadré entre A et B.
Lorsqu’un cheminement constitue une boucle retournant à son
point de départ A, on l’appelle cheminement fermé.
Altitude de départ : 124,968 m Altitude d'arrivée : 128,924 m
III. Les cheminements mixtes
calcule d’abord le cheminement sans tenir compte des
points de détails rayonnés. Puis on calcule les points rayonnés . tous les
points rayonnés depuis une même station sont calculés à partir de l’altitude du
point arrière de la station
il n’y a pas de
compensation sur la dénivelée d’un point rayonné puisqu’il n’y a pas de
contrôle possible de sa valeur. L’altitude du point rayonné dépend de celle,
déjà compensée, du point arrière du cheminement : H(du point rayonné) = H(du
point du cheminement) + DH.
IV: cas des Points au-dessus du plan de visée
Le
porte-mire appuie la mire sur le point situé au-dessus du plan de visée : la
mire est à l’envers. L’opérateur lit toujours sur les fils (s, n et s´), dans
le sens de la chiffraison de la mire. Pour retrouver la convention adoptée (Dénivelée
= lecture arrière – lecture avant), il suffit de considérer que les
lectures faites avec une mire tenue à l’envers sont négatives. Elles seront
donc précédées d’un signe moins sur le carnet de nivellement.
0 comments:
Enregistrer un commentaire